De retour du salon GLOBAL INDUSTRIE 2023, qui s’est tenu à Lyon cette semaine, Tiphaine GUITTAT, Manager administratif et responsable fonctions transverses chez Vulkam livre quelques impressions sur cet évènement, qui a définitivement mis en lumière le potentiel des startups industrielles en France !
Conférence « regards croisés » très intéressante « La France industrielle de 2023, vision prospective jusqu’en 2030 »
Après le coup de frein de 2020/21 pour cause de pandémie, de 2022 en raison de la guerre, avec des Matières premières toujours plus chères, de l’Energie à économiser coûte que coûte… que nous réserve 2023 ? Les défis ne manquent pas. Face au public, les principales instances publiques répondent à vos questions.
En introduction, le Ministre Délégué chargé de l’#industrie Roland Lescure a martelé « Continuez d’installer des usines en France pour poursuivre la dynamique de 2022 où 2x plus d’usines ont été créées que détruites ».
Vulkam saisit la balle au rebond et précise ses ambitions : Construction d’une usine pour l’industrialisation de la production en 2024 et le recrutement de dizaines de collaborateurs qualifiés.
Pour la suite, Nicolas Dufourcq DG de bpifrance et Président du Salon précise : Réindustrialisation, décarbonation sont les mots clés de la Banque de l’Industrie.
LaFrenchFab est un mouvement qui montre une vraie cohésion industrielle horizontale. C’est le récit de la réindustrialisation, il a fallu que ce soit très lisible : le Coq Bleu a été créé pour cela, suite au succès du coq rouge de la FrenchTech.
Pendant le Covid, l’industrie a montré une grande cohésion : tous ensemble et on se serre les coudes !
Postcovid: tous ensemble mais cette fois-ci pour accélérer !
Sans omettre les grands enjeux de la décarbonation : Il s’agit d’une logique économique, mais aussi d’une logique « marque employeur » = Réinventer la conception même des Usines: Elles doivent être vertes.
N. Dufourcq a également insisté sur l’intérêt des Stratégies de Territoires d’industries, des écosystèmes locaux d’innovation. On en voit bien les intérêts et les impacts en Région Auvergne-Rhône-Alpes !
Conclusion : Une ambition, faire se parler le coq bleu et le coq rouge : LaFrenchFab x LaFrenchTech!
Thomas Courbe de la DGE est ensuite intervenu : Mise en valeur des très nombreuses actions en faveur des PME industrielles dans un contexte 2022 de crise.
Admiration de la résilience de l’industrie en croissance malgré le contexte économique.
2023 = Enjeux majeurs et structurels autour de l’énergie, du recrutement, des intrants stratégiques de l’industrie.
Evidemment, prise en compte des enjeux énergétiques au niveau de la politique industrielle dans l’UE et à Bruxelles : l’Etat s’y démène pour protéger nos intérêts.
Les startups industrielles : une priorité pour réindustrialiser les territoires | LinkedIn
Alexandre Saubot, DG France Industrie : Réjouissance de la portée du salon.
L’industrie Française a survécu à 20 ans de politiques négligentes, s’inscrit dans un temps long qui a mis du temps à sortir des indicateurs mais la montée en puissance est nettement visible.
2 grands risques demeurent:
- Il faut poursuivre la politique du temps long, encore 2 ou 3 ans de poursuite d’efforts = Il faut faire confiance à l’industrie.
- À l’échelle mondiale, face aux démarches extrêmement incitatives des gouvernements, US par exemple, il faut simplifier le cadre pour nous permettre de réussir.
Bruno Bonnell Secretaire General Pour l’Investissement FRANCE2030 a ensuite conclu: Un changement de société fondamental est à venir dans les 20 années à venir. L’industrie doit suivre ce mouvement et écouter cette grande transition.
Nous devons mettre un coup d’accélérateur sur l’innovation pour ne serait-ce que pour rattraper la compétition mondiale.
Sinon 3 conséquences à craindre :
- 25% des talents partent à l’étranger !
- l’innovation c’est déjà hier: plus on retarde, plus on creuse le différentiel avec la concurrence.
- l’innovation crée des ruptures de marché : il ne faut pas les subir.
France2030: recréer des champions.
France2030 n’est pas partie de « filières » ou de « secteurs » mais se base sur des « objets » phares qui sont plus parlants : Les « objets « phares plutôt que des secteurs phares d’ici 2030: véhicules électriques, avions bas carbone, biomédicaments…
1 objet = 1 réflexion sur toute la chaîne de valeur industrielle, y compris les métiers associés, et un impact sur l’intégralité du territoire.
Mots clés à retenir : réindustrialisation, souveraineté, décarbonation, dans le cadre notamment de #France2030 et du plan porté par Bruno Bonnell doté de 54 milliards d’Euros
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